Pour ce devoir, nous avions à l’origine choisi de parler de la ville de Tokyo et ses changements au cours de la Restauration de Meiji. En dehors des sources concernant les changements politiques de cette époque, peu de sources parlaient de la ville même de Tokyo. Nous avons donc décidé de changer de ville. Le choix s’est porté sur Nagasaki car nous avions toutes les trois des intérêts communs à étudier cette ville, que ce soit pour notre plaisir personnel ou nos sujets de Mémoires, son histoire est aussi moins connue que celle d’Hiroshima.
Nagasaki est le chef-lieu de la préfecture du même nom. La ville se trouve à l'ouest de l’île de Kyushu, au sud du Japon. Ville à l’histoire particulière marquée par les influences étrangères, son caractère multiculturel la démarque des autres villes japonaises. Elle possède de nombreux quartiers et monuments historiques atypiques tels que sont quartier chinois Shinchi ou l’île artificielle de Dejima. Elle est cependant surtout connue comme étant la seconde ville à avoir été détruite par la bombe atomique, ce qui la rend particulièrement intéressante sur le plan de l’urbanisation du fait des choix que la ville a dû faire au moment de sa reconstruction. Cet élément est aussi l’une des raisons principales qui provoque l’intérêt des touristes.
Histoire des influences étrangères
Nagasaki est perçue comme une ville exotique du point de vue des Japonais. Ceci est aisé à comprendre quand on sait que la ville trouve son origine-même chez les étrangers. Parmi ces dernières, on compte deux influences majeures : portugaise et hollandaise.
L’influence portugaise est à l’origine de la ville. Quand Nagasaki n’était qu’un petit village portuaire, un navire d’évangélistes portugais envoyés en mission s’échoue sur une de ses plages en 1571. Par ce hasard débute un commerce prospère avec les navires portugais. Les navires chinois de la dynastie des Ming 明 suivent et le port de Nagasaki connaît un essor rapide. Commence alors la période du « commerce avec les barbares du sud », nanban bôeki jidai 南蛮貿易時代. En 1580, le seigneur Ômura Sumitada 大村純忠 offre le port aux jésuites. Le port de Nagasaki devient alors « une sorte de colonie portugaise servant aux missionnaires et marchands portugais de centre d’évangélisation et de commerce pour le Japon de l’Ouest ».
Si les jésuites avaient à l’origine été autorisés à apporter leur religion étrangère sur l’île par le daimyo, le seigneur de la guerre local de l’époque, Oda Nobunaga, c’était afin de créer un contrepoids aux bouddhismes de la Terre Pure et Tendai, avec lesquels le shogun était en guerre. Mais l’île de Kyûshû voit désormais son nombre de chrétiens augmenter en masse. Toyotomi Hideyoshi, maintenant au pouvoir promulgue un édit d’expulsion des prêtres chrétiens, le bateren tsuihô rei 伴天連追放令 en 1587. Il s’empare des zones clefs de propagation du christianisme et les chrétiens trouvés sont condamnés à de fortes amendes. Commence le début de la période des chrétiens cachés du Japon, les kakure kirishitan 隠れキリシタン. Les persécutions à l’encontre des chrétiens se durcissent rapidement et en 1597, vingt-six chrétiens (vingt Japonais, six étrangers) sont crucifiés publiquement à Nagasaki. Ces personnes sont depuis perçues comme des martyrs et connues sous le noms des « Vingt-six saints martyrs », les nijûroku seijin 二十六聖人.
On peut aujourd’hui encore goûter des castella partout dans les rues de la ville ou visiter l’église d'Ōura Tenshudō, aujourd’hui connue sous le nom de basilique des Vingt-Six-Martyrs-du-Japon, construite en face de l’endroit de la crucifixion des chrétiens. La construction de la basilique s’est achevée en 1864, soit juste après l’ouverture du Japon au monde à la fin de la période Edo (1603-1968). C’est un bâtiment désigné trésor national et fait aussi partie des biens culturels qui composent le « Patrimoine des chrétiens cachés de Nagasaki et de la région d’Amakusa » dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle serait la plus vieille église sur le territoire japonais et est un lieu de culte actif. Le musée des chrétiens, kirishitan hakubutsukan キリシタン博物館 est rattaché à l’édifice religieux. On peut y voir des représentations des crucifiés ou tout objets de culte utilisés par les chrétiens cachés de l’époque, dissimulés dans d’autres objets pour ne pas divulguer leur véritable foi, ou les objets utilisés pour démasquer les chrétiens cachés etc.
Avec l’ouverture du port de Nagasaki au commerce, des étrangers de nombreux endroits avaient accès au Japon. Mais le shogunat décide de fermer le Japon et prend prétexte de la révolte de Shimabara, shimabara no ran 島原の乱 de 1637 pour expulser les Portugais. Seuls les Hollandais sont autorisés à rester au Japon. La révolte de Shimabara est connue comme une révolte chrétienne car de nombreux chrétiens y ont participé. Les Hollandais ont gagné leur droit de séjour au Japon en aidant les autorités japonaises à mettre fin à cette révolte grâce à leurs navires de guerre. Ils pouvaient ainsi rester au Japon, mais confinés dans l’île artificielle de Dejima 出島, dans la port de Nagasaki. Le seul commerce extérieur officiellement autorisé s’y faisait sous la surveillance du bakufu, le gouvernement militaire. Cette île est la trace la plus flagrante de cette présence hollandaise.
De nombreux autres lieux portent des traces étrangères. On peut entre autres noter le temple Kōshi-byō 孔子廟, un temple confucéen à
Nagasaki. Il a été construit par le gouvernement Qing 清 en 1893. Un musée d’histoire chinoise est rattaché à ce
temple.
A partir de 1720, la censure autour des livres hollandais est
levée, et Nagasaki devient le centre des études hollandaises, rangaku 蘭学, les Japonais s’y
pressent pour y apprendre la langue et les sciences.
De la fermeture du pays en 1639 jusqu’à sa réouverture en 1859 le
commerce a perduré à perduré dans le port de Nagasaki, mais c’est après la
réouverture du pays que la ville s’est de nouveau illustrée avec ses activités
commerciales et industrielles, aussi bien dans le domaine de la pêche que de la
construction navale moderne. C’était une ville économiquement prospère avant
1945.
Bombe atomique et
reconstruction
Le 9 août 1945, la ville portuaire de
Nagasaki est touchée par le feu nucléaire de Fat Man, la bombe au
plutonium lâchée par les Etats-Unis. Trois jours plus tôt, c’était Hiroshima
qui subissait le même sort, à un degré plus destructeur encore. En effet, si
techniquement Fat Man était plus puissante que Little Boy, les
montagnes de Nagasaki ont permis de réduire la puissance destructrice de la
bombe, épargnant une bonne partie de la ville. C’est malgré tout 36% de la
ville qui est réduite en cendres et plus de 74 000 personnes qui meurent en
1945, que ce soit lors de la déflagration ou des suites de l’exposition aux
radiations. Les premiers mois, la reconstruction est difficilement envisageable
et la population tente de survivre à son quotidien, abritée par les débris. La
zone détruite se situe au nord de la ville, dans la vallée Urakami renommée par
les marines américains « La Vallée de la Mort » en raison de son paysage
dévasté.
La reconstruction fut un sujet
qui rencontra beaucoup d’avis divergents. Pour certains, il était question de
définir une vision de la future ville de Nagasaki. La mairie souhaite rendre à
Nagasaki son charme d’antan, en se concentrant sur le passé de la ville qui fut
fortement impacté par les pays européens et la Chine. La bombe atomique n’a pas
touché les restes de cette histoire particulière pour le Japon. L’île
artificielle de Dejima notamment, autrefois unique point de commerce et de
relations avec le reste du monde, est toujours là, témoignage d’un passé
d’échanges internationaux économiques, scientifiques et culturels. Ainsi, les
fonctionnaires appellent à reconstruire la ville comme « ville culturelle
internationale », à s’inspirer de ce passé riche. Contrairement à Hiroshima qui
a été reconstruite avec pour objectif d’en faire un symbole de la paix, le plan
principal pour Nagasaki ne semble alors pas être d’en faire une ville monument
pour la mémoire mais plutôt un centre culturel, touristique et tourné vers les
échanges internationaux.
Figure 8 : Plan dessiné de l’île artificielle de Dejima, unique lieu d’échanges avec le reste du monde pendant la période Edo (1603-1868), aujourd’hui monument témoin du passé isolationniste japonais.
Toutefois, les populations hibakusha (victimes de la bombe) ne partagent pas cet avis et souhaitent que la ville soit reconstruite de la même manière qu’Hiroshima, en prenant en compte leur vécu et en reconnaissant leur statut de victimes. Leur parole n’est pas entendue. En effet, au contraire d’Hiroshima qui fut touchée en pleins centre-ville, la vallée Urakami de Nagasaki était excentrée de la ville et principalement peuplée par des communautés particulièrement défavorisées comme des travailleurs coréens, des chrétiens ou encore des burakumin (des Japonais qui descendaient de personnes ou qui effectuaient eux même des emplois considérés comme impurs, liés à la mort). La grande majorité des victimes de la bombe atomique étant issue de ces populations, leur opinion n'attire alors pas beaucoup l’attention.
En 1947, la population de Nagasaki vote presque à l’unanimité en faveur d’une loi de « Reconstruction de la ville culturelle internationale » qui embrasse la vision de reconstruction envisagée par la mairie de la ville, permettant à Nagasaki d’obtenir de nouveaux fonds de reconstruction de la part du gouvernement japonais. Ainsi, les nouvelles bâtisses et événements sont généralement affublés du titre de « Culture Internationale » ou alors du mot « paix ». On retrouve néanmoins un désir de conservation de la mémoire de la bombe lorsque la mairie indique souhaiter conserver les ruines de la plupart des monuments de la vallée Uramaki afin de pouvoir justifier de son statut de ville de la paix tout comme Hiroshima. Mais l’exception est faite pour certains monuments dont la Cathédrale de l’Immaculée-Conception, évoquée un peu plus tôt. En effet, la vallée Uramaki fut pendant longtemps une région où les chrétiens persécutés se sont cachés (pendant plus de quatre siècles) et l’importance historique de ce monument aux yeux de la population chrétienne encore très présente à Nagasaki encouragea sa reconstruction et sa préservation. Cette décision fut cependant fortement puisque les victimes de la bombe atomique, qui n’étaient pas forcément chrétiennes, estimaient que l’histoire de la vallée Uramaki n'appartenait plus seulement aux chrétiens et que la conservation de la bâtisse en ruines était tout aussi importante pour le travail de mémoire. La cathédrale a donc été reconstruite à l’endroit exact, et les ruines ont été déplacés de quelques mètres, dans le parc de la paix.
Nagasaki s’est donc reconstruite avec un plan complètement différent de celui d’Hiroshima, cherchant à se focaliser sur ses forces plutôt que sur sa condition de ville détruite par la bombe atomique, omettant parfois la volonté des victimes des bombes de rendre hommage à leur histoire. C’est peut-être pour cette raison qu’Hiroshima vient à l’esprit en premier lorsqu’on pense à la bombe atomique, que ce soit au sujet des victimes ou de la paix. Le plan pour Nagasaki était d’envisager un avenir aussi fructueux que son passé.
L’économie de Nagasaki, le tourisme
Bien que l’économie de Nagasaki se situe également dans le commerce, avec son port et son libre accès dans bon nombre de villes et de pays côtiers, le tourisme y prend une place tout aussi importante. D’un côté, nous trouvons le dark tourisme ou tourisme noir, assez unique à Nagasaki compte tenu de son passé avec la bombe atomique et de son histoire avec les chrétiens cachés d’autrefois, et de l’autre, nous trouvons le tourisme un peu plus culturel, avec ces festivals et ces spécialités très singulières de Nagasaki et de la culture étrangère.
Le tourisme noir, parfois appelé
thanatourisme, est un tourisme qui se centre sur des faits obscurs, ou relatant
de la mort de bon nombre de personnes. Il est souvent, si ce n’est toujours,
historique. L’exemple le plus populaire est le tourisme autour du camp
Auschwitz, un moyen en quelque sorte de favoriser la mémoire de masse et de
sensibiliser sur ce qui s’est déroulé dans ce lieu. Par ce même principe,
Nagasaki est populaire pour son musée de la bombe atomique afin de rappeler les
horreurs de la guerre, avec des photos des conséquences de la bombe, des
témoignages de survivants et un mémorial national de la paix, proche du musée,
pour ne pas oublier les victimes de ce massacre. Il relate ainsi l’histoire de
la ville, avant, et puis après la bombe atomique.
Ce
n’est pas le seul endroit sombre et touristique de la ville pour autant,
puisque Nagasaki propose également un tour de douze sites en lien avec les
chrétiens cachés du Japon mentionnés au début. Ces sites ont été classés au
Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2018, et incluent un village où se trouvaient
les chrétiens cachés et une église catholique. L’importance de ces sites pour
le tourisme est de partager les rituels et l’héritage laissés par les chrétiens
cachés à Nagasaki, plus que de démontrer les persécutions dont ils ont été
victimes. Cela n’en reste pas moins un tourisme noir puisqu’il s’agit de
tourisme engagé autour de groupes persécutés et morts, et très touchant pour
les communautés religieuses.
Le tourisme autour de Nagasaki n’est cependant pas toujours
sombre, et témoigne aussi de richesses culturelles venues de l’étranger. La
ville abritait beaucoup d’étudiants et de personnes chinoises, ainsi s’est
rapidement développé Chinatown, qui demeure encore aujourd’hui un endroit très
populaire et touristique, de part les spécialités culinaires présentes mais
aussi, pour son Lantern Festival. Pour commencer, ce festival n’était célébré
que par les résidents chinois de Nagasaki, et servait notamment à célébrer le
nouvel an chinois. En 1994, il a été nommé en tant que « Nagasaki Lantern
Festival » ou festival des lanternes de Nagasaki, et s’est de plus en plus
popularisé depuis, devenant le festival de lanternes le plus célèbre au
Japon. Désormais partie intégrante de la ville, le festival accueille tous les
ans des touristes de tout le Japon, et des touristes étrangers qui se déplacent
pour observer et admirer plus de quinze mille lanternes éparpillés dans le
centre de Nagasaki et aux alentours, jusqu’à Chinatown. Les célébrations
s'étalent sur un peu plus de deux semaines, avec des spectacles en tout genre,
comme des parades ou des danses.
Dejima est sans aucun doute le quartier le plus visité lors des voyages touristiques. Anciennement quartier des résidents étrangers lors de la fermeture du Japon à l’Occident, Dejima est un îlot qui accueillait les Hollandais et le peu d’étrangers alors autorisés à entrer sur le territoire japonais. Désormais ouvert au public, Dejima est devenue une sorte de musée grandeur nature, avec des bâtiments d’époque et d’autres qui ont été reconstruits pour l’occasion. Il est d’ailleurs possible de traverser les rues de Dejima tout en étant vêtu d’un kimono, une attraction très populaire pour les touristes étrangers. D’autant plus qu’en arpentant les lieux de Dejima ou de Nagasaki, les touristes peuvent rencontrer des chats qui se baladent eux aussi ! En effet, les chats de Nagasaki, appelés shippo magari neko, ou « les chats qui tournoient leur queue », étaient utilisés pour surveiller la nourriture dans les bateaux du port de Nagasaki, et veiller à ce que les souris ne pillent pas les marchandises et les stocks. Ils sont désormais très nombreux dans la ville, et considérés eux aussi comme des « biens » touristiques.
Si Nagasaki est connue au niveau mondiale pour avoir été la cible d’une bombe atomique, son histoire est donc en vérité bien plus riche. En effet, la ville porte les traces d’un passé aux influences bien antérieures et diversifiées que ce qu’on en connaît généralement. Entre les traces du passage des Portugais, des Hollandais ou des Chinois, le souvenir de la traque des chrétiens, l’épreuve de la bombe et sa reconstruction, Nagasaki a su attirer les touristes en jouant de son passé hétéroclite et original. Nagasaki est aujourd’hui une ville à l’attrait touristique pour les raisons expliquées au dessus, et économique, grâce à son port et son commerce varié.
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MELVILLE soaks up the sights and rituals Travel - ProQuest », https://www.proquest.com/docview/1540597888/B7ABE12358DF4AC6PQ/2.